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#nuitdebout : mon vent d’optimiste

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#nuitdebout

La politique : c’est con, c’est comme ça

Le 30 mars dernier, tout juste 37 ans et bientôt papa, je suis cadre dans le privé depuis de 13 ans. Sans vraiment de conscience politique, j’ai toujours voté sans réelles convictions. Je m’y suis intéressé de plus près aux alentours de 2010, mais ça reste flou. Le sentiment d’impuissance est l’origine de mon manque d’intérêt. Je constate que l’alternance des gouvernements de gauche et de droite ne change rien.

Ces 5 dernières années, j’ai pris conscience que le monde dans lequel nous vivons ne me convenait plus. Fragilisé par les allergies et la pollution, le sujet de l’environnement s’est placé au centre de mes préoccupations. Un environnement qui se dégrade et un monde dirigé essentiellement par le pouvoir et l’argent. Sans de réelles alternatives, je contribue toujours à ce système qui tourne en rond et qui tourne trop souvent autour du mot « crise ».

Pour être dans l’action, j’essaie tant bien que mal de changer mes habitudes de consommation : mieux acheter, moins jeter, plus trier. En politique, je ne fais rien pour changer quelque chose car elle est toujours restée bien loin de moi.

Condamné à suivre la bonne parole des institutions ?

Depuis le début de ma scolarité jusqu’au monde du travail, j’ai été bercé dans un monde où le chemin est bien tracé. Il faut avoir de bonnes notes (surtout en maths), tu accéderas aux études supérieures puis tu auras un travail bien rémunéré. Suivre ces « préceptes » te garantira une réussite professionnelle et sociale. Voici le terreau de mon éducation sur lequel j’ai grandi sans trop dire un mot.

Celui de nos politiques est similaire, composé de la même « classe sociale », des mêmes écoles avec des trains vies équivalent. Ils ont choisis le parcours de l’ENA. Moulés dans les mêmes schémas de pensée, je retrouve, malgré l’alternance gauche-droite, les mêmes problèmes et des solutions avec des schémas proches.

La remise en question à l’échelle internationale et nationale ?

Quand, j’ai découvert Facebook, il y a eu cette histoire avec HBSC et les étudiants britanniques. Jamais, je n’aurais pensé que des étudiants puissent faire reculer une grande banque ou encore plus récemment Intermarché qui a changé de position sur la pêche au chalutage profond. Je me dit que les choses ne sont pas si immuables que ça.

Pour se faire entendre, les réseaux sociaux sont les armes ultimes du peuple ? Les Bad Buzz l’ennemie numéro 1 des entreprises, le chiffre d’affaire de l’année est enjeux !!

Est-ce qu’en politique, je pourrais escompter les mêmes résultats ? Je m’indigne sur les réseaux sociaux, je « like », je partage, le signe des pétitions. Les scandales politiques sont à répétition et je constate que des élus condamnés par la justice sont toujours en postes, que leur indemnité de frais de mandat n’est pas contrôlés. Aucune conséquence pour les politiques ou de vraies sanctions, ils reviennent toujours dans la scène politique !

De plus, je pose des questions sur les relations entre politiques et lobby, de lois sont annulées ou proposées allant à l’encontre d’un état qui est « déficit ». Ou encore après la COP21,  « un comité technique des états-membres a décidé d’autoriser les constructeurs automobiles à dépasser les limites d’émissions fixées par la législation européenne. Cette décision, si elle était mise en œuvre, permettrait aux nouveaux véhicules diesel de dépasser de 110% »

La politique est professionnelle, ses revenus et train de vie sont conditionnés par une élection, un mandat, ou toute autre fonction de décideur politique. Le politicien(ne) sert-il d’abord son intérêt personnel ou l’intérêt collectif ? Combien de personne peuvent se vanter d’avoir changer leur train de vie pour l’intérêt collectif ? Avec tout ce passif, comment je pourrais croire en ces politiques ?

Je vois nos politiques s’adonner à leur sport favori, le ping-pong gauche-droite avec en fond des guerres de pouvoir interne. Finalement, ce n’est qu’une bataille rangée à qui gueulera le plus fort et où le « pouvoir de décision » appartient aux énarques.

La nature humaine est ainsi faite : plus tu en as, plus tu en veux. J’ai constaté ça dans pas mal d’organisations, qu’elles soient politiques, économiques, religieuses ou humanitaires. Le pouvoir appelle le pouvoir : le jeu du trône.

Citizens : force awakens

1er fait, baigné dans le monde du web, je ne fais que constater le dynamisme dans la création de nouveaux services via Internet et de nouvelles entreprises. Cette nouvelle dynamique d’entreprises remet en question le modèle des plus anciennes. Elle apporte de la valeur à ses clients (rien de nouveau), mais surtout à ses collaborateurs. Ces nouvelles organisations sont nées aux États-Unis, elles innovent aussi bien d’une point de vue organisationnel que managérial. Elles sont en train de définir un nouveau modèle où le collaborateur a une place plus centrale par rapport à un modèle TOP-DOWN. Je pensais que ça n’arriverait jamais en France, mais aujourd’hui, je le vis et c’est très excitant et stimulant dans la théorie, la pratique est en cours.

Mon gros déclic a été le film  » Demain « , il a été une révélation pour moi et plus de 900 000 français. Jusqu’aujourd’hui, tout a été théorique ou utopie, mais il m’a montré qu’il est possible de bâtir l’environnement (au sens large) dans je lequel voudrais vivre. Lorsque la société civile se prend en main, elle peut faire de belles choses à tous les points vues : l’alimentation, l’énergie, l’économie, la démocratie, l’éducation.

PS : il est diffusé dimanche 17 avril sur la place de la République.

Je prends petit à petit conscience du monde dans lequel mon enfant pourrait vivre. Pas dans un monde parfait sûrement, mais je voudrais pour lui une société où la confiance serait plus forte en nos institutions, aux personnes en charge de notre société civile et où notre habitat sera plus important que l’économie.

Mon optimisme : la mobilisation citoyenne, le 31 mars débute le rassemblement #nuitdebout , j’y prête pas spécialement d’attention pensant qu’il rejoignait le mouvement de manifestation contre la loi El Khomri. Une loi qui en passant qui m’a peu interpellée, je ne me suis pas tant intéressé que comme la plupart des français.

Néanmoins, ce mouvement ne revendique rien, il représente pour moi une envie, une volonté des citoyens de se réapproprier l’espace, la société, le monde dans lequel il veut vivre, une nouvelle société mais plus celle de n-ième république basée sur les mêmes dogmes. J’y suis passé 2 fois, pendant des tribunes libres, la qualité des prises de parole sont inégales, allant d’un sujet d’association à des constats très banals. Mais ce n’est pas ce que je retiens. Je retiens une forte mobilisation de tout âge, je retiens un respect dans la prise de parole, je retiens l’écoute et l’organisation qui mérite d’être saluer. Je retiens la bienveillance citoyenne !

Que pourrais-je espérer du sang neuf en politique, cette fameuse nouvelle génération qui pourrait apporter un nouveau modèle de société, un modèle disruptif  ? Ou se maintenir le système en place, où le politique a toujours le pouvoir sans aucune responsabilité et ni de contrôle du peuple !?

Je suis, nous sommes à la base de tout, il ne faut pas l’oublier. Pour les entreprises, nous sommes des collaborateurs/clients. Pour les politiques, nous sommes des citoyens/électeurs et un peuple. Sans nous, que sont-ils ? Sans notre « pouvoir d’achat », sans nos votes et sans nos impôts, ils ne sont rien.
Je sens un vent d’optimisme, de fort remise en question de la société dans laquelle nous vivons. Le raz-le-bol des politiques est à son comble, #nuitdebout le prouve.
En prenant du recul sur mes expériences professionnelles, les gens que je vois réussir autour moi sont ceux qui ont développés une capacité à être hors du système, se différencier, être original. Ils sont capable de penser « Out of the Box » comme dirait tout bon startuper et surprendre. Un seul constat, les règles s’est fait pour les autres, il faut soit les inventer ou les imposer et réussir. Des nouvelles entreprises ont bousculées l’ordre établi  parce qu’elles sont changés les règles établies.
On peut toujours les critiquer, mais elles ont le méritent d’avoir donner un gros coup de pied dans des monopoles et de faire bouger les choses. Changer la politique s’est de réinventer les règles et imposer les règles de société dans laquelle nous voulons vivre.
« Nous ne pouvons plus attendre que quelqu’un nous dise où aller.
Nous sommes ceux que nous avons attendue. »

 

 


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